Aujourd’hui tombé dans l’oubli, Henry Déziré a pourtant, de son vivant, attiré l’attention d’éminents critiques et de grands collectionneurs et été remarqué par l’un des plus grands peintres allemands du XXe siècle, Franz Marc. De plus, il s’est vu honoré par des achats de l’État, pas moins d’une vingtaine de fois en un demi-siècle. Cet artiste entretient un lien particulier avec Le Faouët, où il a séjourné à plusieurs reprises entre 1918 et 1921, restant par la suite en relation avec deux familiers des lieux, les peintres Germain David-Nillet et Marius Borgeaud. Aussi, conservant cinq peintures de sa main, le musée du Faouët a-t-il tenu, à l’occasion du cinquantenaire de la mort d’Henry Déziré, à rendre hommage à cet artiste dont la production très diversifiée a, malgré un classicisme certain, connu de sensibles évolutions.
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Article tiré du site du Musée du Faouët